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Le patrimoine d’Oraison

Découvrez le centre-ville historique d'Oraison

Oraison

Le pont sur la Durance

Le pont sur la Durance fait partie du patrimoine d’Oraison. Les communications entre La Brillanne et Oraison étaient très difficiles avant que le pont entre ces deux villages ne soit construit. On se servait alors d’un bac tiré par des chevaux pour traverser la Durance d’une rive à l’autre. C’est seulement en 1888 que le pont fut inauguré en présence de Frédéric Mistral. La ville d’Oraison fut enfin désenclavée. Une plaque d’inauguration se situe sur le côté du pont sur un des piliers.

 

La Chapelle Saint-Pancrace

La Chapelle de Saint-Pancrace, datée du XII° siècle, possède une frise intérieure du XIV° siècle. Elle tomba en ruine puis fut restaurée en 1869 et enfin plus récemment en 2013. On y trouve deux tableaux dont un représente Saint-Pancrace. Dominant la vallée de la Durance, elle offre un large point de vue et se laisse illuminer par de magnifiques couchers de soleil.

Le château 

Certainement construit après l’époque médiévale, ce château a été remanié par les seigneurs Les Fulque, vers 1720. Construit en galets roulés, il est dévasté en 1792 par ordonnance et surélevé d’un étage pour être transformé en magnanerie, mais le château a conservé son imposante silhouette avec ses deux tours. Louis Pasteur y étudia les vers à soie, sur une ordonnance de l’État. Il devait alors trouver une solution afin d’enrayer la maladie du ver à soie, appelée la pébrine.

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Le petit pont de pierre

Ce petit pont de pierre traversant le torrent de Rancure, construit en 1698, servait d’aqueduc pour amener l’eau potable de la source de la Boucharde jusqu’aux fontaines du village. On le nommait alors « l’aqueduc des fontaines ».

Les ruines de Villevieille

Ces ruines, datées du Moyen-Age, seraient les vestiges de l’ancien château féodal des seigneurs d’Oraison ou une ancienne tour de guet. Dominant la colline du Tholonet, cette tour en ruine n’est pas la seule trace du passé puisque de nombreux restes de murailles s’étalent sur 50 mètres aux alentours. La tour ainsi que les murailles ont été construites en galets roulés, seuls matériaux disponibles à l’époque.

L’église Notre Dame du Thor

Nommée Notre-Dame du Thor, cette église fut construite en 1662 et restaurée à diverses époques. Elle est d’architecture gothique (croisée d’ogives, arcs brisés, tiercerons…) des XV° et XVI° siècles et romane (arcs plein cintre). Son clocher fut surélevé en 1885 pour atteindre 33 mètres. Un de ses tableaux, du XVII° siècle, classé au titre du mobilier historique en janvier 1995, représente « l’Adoration des Mages ». Cette toile proviendrait d’un élève de Grève qui aurait fait une copie d’une autre se trouvant au couvent des Carmes à Avignon, du peintre hollandais Ernest Grève. Elle fut restaurée en 1992. Un autre, du 18°siècle, inscrit à l’inventaire supplémentaire du mobilier classé représente la mort de Saint-Joseph. Son cadre est doré. Ce tableau fut restauré en 1993. La cuve baptismale du XIX/XX° siècle représente le baptême de Jésus. La cloche du XVII° siècle provient du village d’Ubaye englouti sous les eaux en 1958, lors de la construction du barrage de Serre-Ponçon.

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Le Café du Commerce

Le Café du Commerce est un des plus vieux cafés, il est unique de par son style 1900. Auparavant, on le nommait le Cercle de l’Union ou Chambrée de l’Union. C’était, à ce moment-là, une sorte de club où seule la gente masculine y était admise. Ces Messieurs avaient les mêmes convictions politiques et religieuses. Il existait d’autres cercles : le Cercle de la Renaissance, le Cercle de La Concorde, La Société Musicale. Le soir du 23 novembre 1870, des querelles eurent lieu entre le Cercle de L’Union et le Cercle de La Renaissance. De ce fait, le 02 décembre 1870, les deux cercles furent dissous. Plus tard, en 1897, Monsieur Fortuné Richaud acheta le Café du Commerce et fit de nombreux travaux. C’est à lui que l’on doit ses merveilleuses décorations à l’intérieur du café : rosaces, guirlandes, médaillons, vitres gravées, miroirs…
Le Café a été repeint début novembre 2003 puis en janvier 2010.

Les pigeonniers

Il existe plusieurs pigeonniers sur la commune d’Oraison : Ils ont été construits à partir du XVI° siècle jusqu’au XIX° siècle. Ils permettaient à leur propriétaire de manger des pigeonneaux et de ramasser la colombine, engrais dont on se servait pour les cultures d’oliviers, de chanvre, de vignes ou pour le jardinage. Ils étaient orientés de façon à ne pas avoir le vent de face, la grille d’envol se situait donc côté Sud pour permettre aux pigeons d’avoir toujours chaud. Le crépi, très fin, sur les murs empêchait les prédateurs (rats, belettes, fouines…) de grimper. Au pire, les carreaux de terre cuite émaillée ou la corniche en pierre de taille leur rendaient toute ascension impossible… On retrouve plusieurs types d’architecture à Oraison : les pigeonniers isolés quadrangulaires, les pigeonniers en fronton de façade et les pigeonniers intégrés aux bâtiments de la ferme. Les alvéoles sur la photographie font parties d’un pigeonnier intégrés aux bâtiments d’une ferme : La Baume.

Les noms des rues

Oraison est une des seules villes de France a avoir des noms de rues de personnes décédées pendant les guerres 14-18 et 39 – 45. Auparavant, il y avait très peu de noms de rues : c’était la Grande Rue puis la rue de la première traverse, puis la rue de la deuxième traverse, … où tout simplement on disait, « je vais dans la rue des Aillaud », la famille qui habitait dans cette rue. C’est ainsi, que le Maire, Victor Gérard, en 1921, donna le nom à chaque rue de la ville d’un oraisonnais décédé à la guerre. La personne citée sur une plaque de rue habitait dans cette même rue. C’est ainsi que la ville d’Oraison rend hommage à ses soldats.

Un livre, « Origine historique des rues d’Oraison », de Claude Sauve est paru à ce sujet. Ce livre est en vente au Bureau d’Information Touristique d’Oraison.

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